Jennifer Paquet

Jennifer Paquet est copropriétaire avec sa sœur Jessica du Groupe Avipro, qui compte plusieurs fermes situées à Saint-Gabriel-de-Valcartier, au nord de la ville de Québec (région de l’Est-du-Québec, groupe 4).

Jennifer et Jessica Paquet ont exploré d’autres horizons avant de devenir avicultrices. Jennifer a étudié en management à l’Université McGill, puis a fait de la gestion de projet pendant une douzaine d’années. Jessica, de son côté, a suivi une formation en droit, domaine dans lequel elle a ensuite travaillé quelque temps.

Leur père Brian Paquet était éleveur de dindons et de poulets de chair. Leur mère, France Paradis, était informaticienne pour une firme privée. France a toutefois géré pendant quelques années la comptabilité de l’exploitation familiale.

« Il y a six ans, Jessica et moi nous sommes lancées : on a pris la relève de la ferme. C’était en partie par reconnaissance pour notre père… Et on s’est fait prendre au jeu ! Aujourd’hui, je ne me verrais pas faire autre chose ! » Aux dires de la jeune éleveuse, le bagage qu’elle et sa sœur rapportent dans l’entreprise les aide beaucoup dans leur métier d’adoption.

« Plus jeunes, nous allions rarement à la ferme : mon père l’a construite sur la terre de nos grands-parents à Valcartier et nous habitions en ville. Alors quand on a repris l’entreprise en 2016, c’était un nouvel univers pour nous ! » Jessica et Jennifer ont pu compter sur l’équipe d’employés de la ferme, dont certains sont là depuis 30 ans. « Ils sont loyaux, efficaces… extraordinaires, lance Jennifer. Ils nous ont toujours bien appuyées dans notre apprentissage. On leur disait : “Aidez-nous à vous aider”, et cette collaboration fonctionne très bien. ».

Pourquoi l’aviculture passionne Jennifer Paquet?

« Il n’y a pas deux journées pareilles ! », note Jennifer. Sa sœur Jessica se charge principalement de l’administration des fermes, alors que Jennifer s’occupe de l’élevage dans les bâtiments. « J’adore le contact avec les animaux. Ils exigent le meilleur de nous-mêmes, tous les jours. Nous voulons continuer à croître, mais sans jamais faire de compromis sur la qualité des soins que nous offrons à nos oiseaux. »

Le tempérament et les qualités de gestionnaire des deux avicultrices ont été mis à l’épreuve, ces derniers temps, par la hausse fulgurante des coûts de production et les avancées de la grippe aviaire. « Nous avons vécu un été terrible, mais nous avons pu compter sur le support de nos employés et d’autres producteurs de notre région. » Elle et sa sœur ont surmonté ces obstacles avec brio. « Jessica et moi sommes fières et contentes de ce que nous faisons, malgré les défis. On ne changerait pour rien au monde. »

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