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On démystifie pour vous l’élevage de volailles
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On le sait, certains mythes sont tenaces. En tant qu’éleveurs de volailles, on n’y échappe pas. Comme nous sommes des femmes et des hommes honnêtes, nous n’avons rien à cacher. Les gens pensent à tort que les poulets et dindons manquent d’espace ou qu’ils sont élevés avec hormones.
C’est tout faux. L’élevage de volailles au Québec est réalisé sans hormone depuis des décennies et les oiseaux ont de l’espace pour circuler. Pour s’en assurer, toutes les fermes se doivent de se conformer aux programmes de bien-être animal qui régit les pratiques d’élevage au Québec.
De plus, les poulets et dindons sont nourris principalement de grains.
Contrairement à ce que certains peuvent penser, on se soucie réellement du bien-être de nos volailles. Dans le poulailler, elles ont de l’espace en masse pour se promener. Elles ont toujours de l’eau et de la nourriture en quantité suffisante et elles se déplacent sur un plancher confortable recouvert de litière.
Rien n’est laissé au hasard dans les poulaillers pour prendre soin de nos poulets et dindons. Tout est contrôlé parfaitement : l’éclairage, la ventilation, la température et la qualité de l’air. De plus, on protège nos bâtiments contre les prédateurs et les intempéries pour assurer la biosécurité. On y met du cœur afin de protéger nos oiseaux des maladies.
L’alimentation des poulets et des dindons est simple et saine. Toutes nos volailles sont nourries principalement de grains, de sous-produits céréaliers ou d’extraits de canola ou de soya. On y ajoute environ 8 % de protéines comme de la farine de viande et d’os et des graisses animales ou végétales.
On élève 5 types de volailles avec des particularités dans leur alimentation. Seul le poulet végétal est nourri à 100 % de grains. C’est pourquoi on le nomme aussi poulet de grain.
Le mythe des hormones est persistant. Pourtant, la dernière utilisation d’hormones pour élever des poulets de chair remonte à 1962. C’est interdit au Canada depuis 1973. On vous assure que l’élevage de volailles au Québec est réalisé sans hormones depuis près de 50 ans.
Les progrès ont été obtenus au cours des années grâce à l’arrivée de nouvelles lignées génétiques et à l’amélioration de la nutrition et des conditions d’élevage.
Bien qu’on utilise une minime dose d’antibiotiques dans l’élevage de la volaille de façon curative et préventive, le programme de salubrité appliqué à la ferme encadre l’usage judicieux des antibiotiques. L’usage d’antibiotiques est règlementé par des règles strictes, dont la prescription par un vétérinaire. Si un oiseau doit être soigné, une période de retrait doit être respectée avant le départ des oiseaux. Finalement, avant l’abattage du poulet ou du dindon, la volaille est inspectée par des vétérinaires.