Garder le contrôle de ses finances

Entrevue par Suzanne Duquette, collaboratrice des EVQ

Avec l’annonce des montants alloués pour compenser les pertes financières subies suite à la signature du PTPGP, plusieurs éleveurs voudront repenser leur plan d’affaires ou mettre en œuvre de nouveaux projets. Pour revisiter le b.a.-ba d’une saine gestion, identifier les meilleurs investissements et évaluer les risques, nous avons demandé à deux experts Justin Coutu, directeur des relations des affaires à Financement agricole Canada (FAC) et André Picard, vice-président au financement à La Financière agricole du Québec (FADQ) de répondre à quelques questions.

Question : Quelles sont les étapes cruciales d’une saine planification financière?

J.C. Il faut connaître ses forces et faiblesses avant tout. Si l’éleveur est incapable de les identifier, il faut qu’il écoute les professionnels qui l’entourent pour qu’ils aident à les identifier. Il faut ensuite trouver la ressource qui pourra compenser ces faiblesses. Que ce soit un problème de comptabilité, de gestion financière, de gestion de ressources humaines ou de communications, il faut l’adresser. Il faut aussi avoir des données à jour, connaître ses marges bénéficiaires, son coût de production pour être capable de prendre une décision rapidement.

A.P. Il est fondamental d’avoir les bons tableaux de bord, les bons indicateurs pour être capable de faire les bons suivis. Le producteur cherche à faire des suivis de ses revenus et ses charges d’exploitation, à comparer ses trimestres à ceux des années précédentes, à comparer la structure de prix, les coûts. Pour cela, il doit poser le bon diagnostic pour être capable d’avoir la bonne réponse. C’est ce qu’on appelle l’étalonnage ou le benchmarking : être capable de se comparer à soi et aussi aux autres dans son secteur d’activité. C’est une double information qui est essentielle pour être capable de se projeter et savoir quel est le niveau de performance de son entreprise. C’est aussi à ce moment que la planification stratégique entre en jeu. Est-ce que je suis en phase de démarrage? De stabilité? De croissance? Ou de transfert? Est-ce que j’ai une relève? Ce sont des éléments nécessaires pour alimenter les discussions et faciliter la prise de décision.

Question : Le plan d’affaires est-il important, et pourquoi?

J.C. Inestimable. Souvent perçu comme la grosse brique que le créancier demande, le plan d’affaires est d’abord une rencontre entre les membres de la même entreprise, que ce soit un père de famille avec ses enfants ou plusieurs actionnaires, pour parler de la vision stratégique. Un exercice pour déterminer où ils sont, où ils veulent aller, atteindre un consensus, l’énoncer et l’écrire. Ce n’est pas un exercice facile, mais de là déboulera la priorité accordée aux investissements et les budgets. C’est le meilleur contrat que l’on peut se donner. Le plan d’affaires agit comme un GPS et permet de gagner du temps pour atteindre les objectifs. On peut consulter plusieurs sites Internet qui offrent des exemples de plan d’affaires ou alors faire appel à un professionnel pour de l’aide.

A.P. Le plan d’affaires est très important. Tous ne le font de la même façon cependant. Pour certains, il sera plus improvisé, pour d’autres, il sera planifié, articulé. Les entrepreneurs le feront avec l’aide de services-conseils en gestion ou en stratégie par exemple ou seront aidés au niveau comptable et juridique. Quand on regarde aujourd’hui les entreprises à succès, ce n’est pas un hasard, c’est parce qu’elles ont fait une planification stratégique. Il faut un plan pour faire les bons choix et pour prévoir une bonne séquence d’investissements et pour être capable de concrétiser ses objectifs. Je donne l’exemple d’une pièce musicale. On peut prendre un paquet de notes et les mettre sur une portée et obtenir une cacophonie, alors que les mêmes notes mises en ordre et dans une séquence deviennent une mélodie. Par contre, il faut que le plan d’affaires ressemble en tout point à ce que l’on est. Il faut que ce soit son plan d’affaires et non pas celui d’autres personnes.

Question : Est-ce que je dois inclure mon salaire dans ma planification financière?

J.C. Oui, il est important de se verser un salaire qui se rapproche des modèles qu’on trouve en société afin de préparer son fonds de pension et pour faciliter le transfert à la prochaine génération.

A.P. Au moment de planifier, il faut prévoir ce qui viendra après. Il faut évaluer ses besoins et ce que l’entreprise peut verser. Si j’aspire à avoir un revenu suffisant pour atteindre des objectifs personnels, cela implique que je dois le planifier dans ma structure de coûts. Il faut se poser la question : est-ce que je suis au service de l’entreprise ou est-ce l’entreprise qui est à mon service? Je dois donner un sens à mon travail.

Question : Comment évaluer son exploitation d’élevage? Existe-t-il des outils pour aider?

J.C. La meilleure façon est de poser des questions aux professionnels avec qui on fait équipe : le meunier, le comptable, le créancier. La plupart des producteurs ont accès à des rapports permettant de s’autoévaluer et de se comparer, entre autres au niveau de la conversion alimentaire qui représente une dépense importante en production avicole. S’assurer d’avoir la meilleure conversion possible demeure le but à atteindre et les meuniers sont tous outillés pour supporter les producteurs à ce niveau. Les états financiers demeurent l’outil par excellence pour prouver et évaluer la rentabilité d’une entreprise. Ils devraient être utilisés plus souvent comme outil de gestion, pour comparer les résultats des années antérieures et chercher comment s’améliorer. Je recommande toujours à mes clients de se comparer avec eux-mêmes avant de se comparer aux autres. Ce sont des outils qui sont à portée de main.

A.P. On doit évaluer son exploitation. C’est une priorité aussi bien en ce qui concerne la performance financière qu’au niveau technique. Il existe une panoplie d’outils au Québec. On peut, entre autres, consulter des clubs conseils ou utiliser des outils comptables. On n’a pas besoin d’improviser, on peut tabler sur ce qui existe déjà.

L’évaluation de son exploitation permettra de se mesurer aux collègues de l’industrie que ce soit en termes de frais fixes, frais variables, coûts d’alimentation, médicaments, main-d’œuvre, etc. Ceci afin de s’améliorer. On peut mettre énormément d’efforts sur certains secteurs d’intervention pour peu de gains. Si on met le doigt sur certains bons éléments, l’effet levier de cette action sera nettement plus avantageux et créera un impact réel sur l’entreprise et ses résultats.

Ce que les institutions financières ou les créanciers attendent d’un plan d’affaires
Qui sont les gestionnaires
Quelles sont leur formation et leur expérience de travail
Quels sont les objectifs de l’entreprise et sont-ils réalistes
Ce que les gestionnaires souhaitent réaliser
Quel est le produit qui sera mis en marché et à quel prix
Quelles sont les stratégies
Quelles sont les forces et les faiblesses de l’entreprise
Les erreurs les plus courantes
Absence d’un plan d’affaires
Plan d’affaires incomplet
Budget trop optimiste
Sous-estimation des impondérables (ex. taux d’intérêt, coûts de construction, etc.)

Source : Justin Coutu

Question : Quelle est l’importance de la notion de ressources humaines dans une exploitation avicole qu’elle soit familiale ou non?

J.C. C’est le défi des années actuelles et l’actif le plus important. La gestion des ressources humaines n’est jamais acquise. C’est un investissement continuel. Il faut écouter les besoins de son personnel et s’adapter. C’est aussi la clé, l’actif essentiel, qui fera la différence entre une entreprise qui réussit et une autre. Une main-d’œuvre ou du personnel non motivé au travail… ça n’amène pas de résultats. Si ce n’est pas quelque chose de naturel pour vous, il existe des professionnels et des formations pour aider.

A.P. C’est la clé. Une entreprise ne vit pas par elle-même. Nous sommes tous égaux bien que nous ayons des responsabilités qui sont différentes. L’entreprise est dirigée par des gens qui sont à l’avant-plan et dont le défi est de s’assurer que les personnes sont à la bonne place et comprennent bien leur rôle. Autre notion importante des ressources humaines, les gens qui travaillent à l’exploitation vont aussi amener leur point de vue, expliquer ce qui se passe. Cela fait partie de l’information nécessaire pour se projeter. Je donne souvent l’exemple d’une entreprise dont les ressources physiques, matérielles et humaines sont en équilibre et qui a le projet de tripler sa taille. Sans les ressources humaines pour le faire, elle va avoir un problème.

Question : Est-il important d’établir des objectifs clairs, réalisables et qui respectent nos valeurs?

A.P. En gestion moderne c’est ce qu’on entend par le SMART (spécifique, mesurable, acceptable, réaliste et temporellement défini). Si je fais la bonne lecture de mon entreprise, je serai capable d’établir des objectifs spécifiques, ciblés et réalistes. L’accroissement de la performance doit être graduel, l’entreprise doit suivre une certaine progression. Il faut être précis quant à nos objectifs qui doivent être mesurables. Si on ne peut pas mesurer nos objectifs, il est difficile d’évaluer la cohérence entre le projet de départ et le résultat attendu et réalisé. Il faut être ambitieux, pertinent et définir les objectifs dans le temps. Est-ce que je suis sur une séquence de trois mois, six mois? Est-ce que la progression se fait par paliers? Il faut que tous mes objectifs s’imbriquent comme dans un casse-tête et que l’entreprise atteigne une certaine maturité pour l’amener à son plein potentiel.

Question : Dois-je réviser mon plan d’affaires et à quelle fréquence?

J.C. C’est propre à chacun. Mais je dirais qu’une révision une fois par année, au moment de produire les états financiers, permet de s’assurer qu’on ne compromet pas ses objectifs.

A.P. Mon plan d’affaires doit être en harmonie avec mon entreprise avec l’environnement d’affaire de l’entreprise et sa réalité. En même temps, il est l’axe principal et devrait être assez stable. Cependant, une hausse subite des taux d’intérêt ou une dérive sanitaire dans l’élevage, par exemple, peuvent m’amener à prendre des décisions ou à décaler certains investissements. À la base, il est important de revoir son plan d’affaires parce qu’il doit demeurer vivant, d’actualité et supporter des ajustements. Je dois être en mesure de l’expliquer à mes partenaires. Les résultats que l’on atteint permettent de revoir le plan. Si nos objectifs étaient réalistes au départ, le chemin est parfois tortueux pour les atteindre. Ce n’est pas toujours la ligne droite.

Question : Comme créancier, quels sont les critères les plus importants que vous utilisez pour évaluer un projet?

J.C. Pour moi ce sont la personnalité de l’éleveur, c’est-à-dire sa formation, ses connaissances de l’entreprise et de ses coûts de production, ses compétences financières, sa capacité à résoudre des problèmes et à gérer des risques, puis ses garanties, son historique de crédit, son engagement social et dans la communauté et les conditions actuelles. L’éleveur n’a pas besoin d’être parfait sur tous les points.

A.P. D’emblée, on regarde l’ensemble des éléments qui sont mesurables, ce qu’on appelle une approche globale en financement. D’abord, la direction de l’entreprise. Qui sont ses dirigeants? Dans quelle mesure sont-ils capables de réaliser le projet? Qu’ont-ils fait dans le passé? Il faut apprécier la cohérence entre ce que la direction dit vouloir faire et ce qu’elle a fait dans le passé. Gérer une entreprise, ça ne s’improvise pas, ça se développe. Il y a de l’intuition, les connaissances acquises, mais à la base, ça prend des porteurs de dossier qui sont solides et sur qui on peut se fier. Quelle est la rentabilité passée de l’entreprise et basée sur quels résultats? Dans quelle mesure peut-on projeter cette expérience passée dans le futur? Quel est l’équilibre dans la capacité de produire? Il n’y a pas de réponse unique, mais c’est l’appréciation d’un ensemble d’éléments qui nous permet de penser qu’un projet peut être concrétisé. On s’entend qu’il y a de plus petits et de plus grands projets. Le financement est un levier, il rend du capital disponible à des entrepreneurs afin qu’ils réalisent leur projet.

Question : Est-ce que ces critères changent selon l’âge de l’éleveur (relève vs établi depuis 10 ans vs près de la sortie)?

J.C. Plus la personne est âgée plus les preuves ont été faites. Pour les plus jeunes qui commencent, les antécédents, les achats sur les cartes de crédit et la cote Equifax parlent. Soyez conséquent.

A.P. Les critères demeurent les mêmes. Pour quelqu’un qui a 20 ans, on va s’attarder au devenir. La formation, l’expérience prépare une personne à vouloir réaliser un projet. Évidemment, l’ampleur du projet d’une personne de 20 ans devrait être un peu différente de celle d’une personne de 40 ou 50 ans qui a déjà 20, 25, 30 ans d’expérience. On mesure les critères en fonction de la personne. Si on compare quelqu’un de 50 ans qui a exploité son entreprise sur une base rentable dans le passé, peut-être modestement, mais qui a su utiliser les différents actifs à sa disposition à un autre qui a vécu échec sur échec et qui arrive avec un gros projet… ça ne veut pas dire que le second ne pourra pas le faire, mais son gros projet peut soulever certains doutes. L’ampleur du projet devrait correspondre à la personne qui vient le présenter. Il faut aussi tenir compte de comment la suite sera assurée. On a déjà fait affaire avec des emprunteurs de 70 ans, mais ils avaient pu mettre en place une équipe, un plan de relève, ainsi de suite.

Question : Est-ce que certains types d’investissements sont plus productifs que d’autres? Comment assurer un équilibre à long terme?

J.C. La production de poulets correspond à un ensemble de micro-détails. Un investissement doit permettre de se mettre à jour et de s’améliorer. Le matériel informatique, la technologie, l’intelligence artificielle… opter pour tout ce qui peut aider à la collecte de données, à prendre de meilleures décisions plus rapidement comme des pesées pour les silos ou pour les poulets. Aussi, tout ce qui touche au bien-être animal devient important : la qualité de l’air, l’isolation, la ventilation, les échangeurs d’air sont à considérer. Les chaleurs de l’été dernier font penser aux changements climatiques, à l’aération et à la climatisation des bâtisses.

A.P. Quand on regarde l’ensemble des actifs qui constituent une entreprise, il y a des investissements qui sont plus stratégiques que d’autres. Par exemple, un éleveur peut être contraint de refaire la toiture de son bâtiment, ce n’est pas un investissement qui sera rentable en soi, mais qui va venir protéger ses investissements, même chose pour une génératrice qui va venir protéger sa production s’il y a une rupture d’électricité. Il faut considérer les investissements dans un tout. Un plan stratégique bien établi va permettre de mettre ces éléments en relation. Il faut une vision globale, c’est fondamental.

Question : Comment établir clairement les ressources nécessaires à la réalisation d’un projet? La gestion quotidienne est-elle importante?

J.C. Un éleveur ne peut pas tout connaître de l’ingénierie, des normes du bâtiment, du financement. Il faut s’associer aux bons professionnels et ne pas penser uniquement à réduire les coûts. On choisit le corps de métier en fonction de ses besoins. La gestion quotidienne peut être importante pour un projet de construction par exemple, mais ce n’est pas toujours le cas. Il faut surtout penser à optimiser son temps et opter pour ce qui sera payant pour le futur de l’entreprise.

A.P. Un projet est une idée que l’on veut concrétiser et parfois l’idée est plus longue à développer que la réalisation elle-même. Un projet bien préparé est souvent gage de succès. Comment y arriver? En s’entourant. À la base, un gestionnaire possède son lot de connaissance et d’expérience. Toutefois, il est toujours nécessaire de faire évaluer son projet que ce soit par des gens en gestion, du domaine de la construction, qui font des suivis d’élevage, etc. Il faut se poser la question en utilisant le système SMART : est-ce que mon projet peut me permettre de maintenir un équilibre et d’atteindre les résultats escomptés? La pire chose que l’on peut faire est de s’isoler et penser qu’on possède toutes les connaissances nécessaires pour tout faire seul. Les meilleurs gestionnaires sont souvent ceux qui consultent et qui demandent à leurs conseillers de challenger leur projet, de trouver les failles, les risques. Ils mettent ainsi toutes les chances de leur côté pour faire de leur projet un succès. Il y a aussi le mentorat pour ceux qui démarrent dans certaines productions. Ils peuvent s’entourer de gens qui pourront les appuyer.

Question : Si mon projet s’étale sur plusieurs années, dans quelle mesure dois-je m’endetter et quels sont les facteurs de risques?

A.P. L’endettement est un levier. Ce que je souhaite c’est que mon investissement que j’ai en utilisant du capital emprunté ait un rendement supérieur aux coûts de l’emprunt. C’est ce qui me permettra de tirer profit de ce levier et de le traduire par des bénéfices. L’autre chose importante est de trouver un équilibre entre les actifs que je finance et leur durée de vie. Il y a un équilibre à maintenir entre les actifs qui sont financés, ce que cela coûte et leur durée de vie. Il est stratégique d’établir une séquence d’investissements et de la planifier.

Question : Dans quelle mesure dois-je me laisser influencer par les tendances sociétales lors de la mise en place d’un projet?

J.C. Il faut être à l’écoute. Les besoins des consommateurs peuvent représenter une occasion d’affaires, un marché de niche pour de jeunes aviculteurs qui cherchent à faire leur place dans une ferme déjà établie ou non.

A.P. Il y a des attentes sociétales et des tendances sociétales. La nuance est importante. Une attente sociétale est, par exemple, le bien-être animal, pour lequel on s’est donné des objectifs au niveau légal et pour lequel existent des traités mondiaux. Ceci influencera les investissements. On l’a vu avec le sirop d’érable et la norme californienne au plomb. Les entreprises ont dû faire des investissements spécifiques pour répondre à cette attente. Pourquoi? Pour protéger leurs ventes et leur marché. Si on parle de tendance, il faut se poser la question est-ce que c’est une mode ? Est-ce que cela va durer? Sur quoi est-ce fondé et qu’est-ce que cela amène de plus à l’entreprise? On devrait réagir plus à l’attente qu’à la tendance sociétale.

Question : Est-ce qu’il existe certains programmes de bonification ou d’investissement qui permettent d’aider un exploitant avicole?

J.C. Il en existe beaucoup, surtout cette année. Il est important de ne pas choisir une subvention… pour la subvention. Ce n’est pas la subvention qui devrait dicter l’investissement, mais les objectifs que l’on se fixe. Vous pouvez faire appel à un expert de la FAC pour vous aider dans tout cela.

A.P. On peut accéder à différents programmes sur le site de la FADQ. Depuis le mois d’avril 2020, il y a le programme d’investissement croissance qui vise à favoriser le développement des entreprises en les aidant dans les investissements productifs et durables. Un programme qui a plusieurs objectifs soit augmenter le volume de production, la rentabilité de l’entreprise, sa performance, sa diversification, se conformer au bien-être animal ou à la filière biologique, etc. L’aide est sous une forme de subvention sur trois ans et en quatre volets. Les volets 1, 3 et 4 (ce dernier qui s’adresse aux jeunes entrepreneurs) peuvent s’appliquer au secteur avicole.

Merci à Marie-Claude Bernard, CPA, CGA, directrice du financement agricole et forestier à La Financière agricole du Québec pour son aimable collaboration.

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