Yvan Ferron

Les parents d’Yvan étaient producteurs de lait et éleveurs de poulets à griller. Mais c’est la gestion qui a d’abord intéressé le jeune homme. Il a décroché un diplôme en administration et marketing au cégep. « J’ai par la suite travaillé pendant presque une année complète dans des bureaux… mais je n’étais pas à ma place ! Par hasard, il y avait une terre à vendre dans notre rang : je l’ai achetée ! Nous étions en 1985. »

Pour diriger la ferme avicole qu’il a développée par la suite, Yvan Ferron a réellement mis à profit sa formation en gestion. « C’est tellement important, de savoir gérer une entreprise. Mon fils William a lui aussi suivi une formation en la matière. Bien administrer une compagnie, c’est évidemment connaître ses ratios, son bilan financier, mais c’est aussi savoir s’entourer de personnes compétentes. 

Ajoutons que la résilience fait aussi partie de l’ADN de la Ferme Yvan Ferron : en l’espace de 41 jours, entre la fin de décembre 2020 et le début de février 2021, trois incendies ont ravagé un poulailler, le garage-atelier et la résidence. La reconstruction suit son cours, avec le secours précieux de cousins retraités, mais expérimentés.

La Ferme Yvan Ferron est l’une des plus avant-gardistes de l’Amérique du Nord, car elle s’est dotée d’une foule de technologies à la fine pointe. Dans leurs trois poulaillers à un étage, on retrouve par exemple : éclairage varié selon l’âge des oiseaux, échangeurs d’air-récupérateurs de chaleur, système de traitement de l’eau par électrolyse, régulateur du climat, plancher chauffant… « Ma fille Rosemarie est ingénieure mécanique et elle excelle en chauffage et ventilation : elle a contribué à l’élaboration des plans du nouveau bâtiment », explique Yvan.

Pour les grandes décisions à prendre dans l’entreprise, Yvan consulte volontiers sa conjointe Isabelle St-Yves, qui est notaire de profession.

Pourquoi le secteur des volailles passionne Yvan Ferron

« Pour la diversité! Mais ce qui aide aussi, c’est garder son esprit ouvert, toujours rester à l’affût des nouveautés et des meilleures façons de faire, vouloir entreprendre. Ainsi, c’est toujours différent et jamais ennuyant, surtout quand on est passionné. Et j’adore le fait qu’on travaille avec la nature : la réaction des oiseaux nous maintient en alerte, ça nous donne un nouveau défi tous les jours. Ces responsabilités nous apportent beaucoup sur le plan de la santé mentale, on est heureux. J’ai la même passion qu’il y a 35 ans! »

Derniéres

La Ferme Berlu, c’est d’abord l’histoire d’une complicité, celle de Bernard et Pierre Lussier… d’une fratrie unie par une…
Après avoir travaillé comme ingénieure et goûté à la grande ville, Pascale Mageau-Béland a décidé de changer de cap…
Vous devez utiliser un navigateur moderne pour consulter ce site Internet. Téléchargez Microsoft Edge ou Google Chrome gratuitement.