Au sein du Groupe Bérard basé à Ange-Gardien, en Montérégie, Mario et sa famille détiennent en tout six exploitations d’élevage de poulets et de dindons de chair, ainsi que la Meunerie Mario Bérard inc.
L’entrepreneur dirige la Ferme avicole Brigham inc. comme propriétaire unique, où il produit du poulet de chair biologique et de la dinde traditionnelle. M. Bérard est également copropriétaire de la Ferme M.J.B. inc. avec son épouse Johanne Auclair et Annie, l’une de leurs deux filles. De plus, il possède des actions dans l’un des élevages avicoles de leurs trois enfants Annie, Donald et Karine, la Ferme Bio-Bérard.
« Nos enfants ont tous les trois étudié en agriculture et s’impliquent dans l’entreprise familiale depuis déjà une vingtaine d’années », dit Mario.
Mario a découvert et développé son goût et ses aptitudes pour l’agriculture à la ferme de ses parents. Cependant, il a suivi une formation en mécanique et travaillé deux ans à l’extérieur dans ce domaine, parmi d’autres. Mais le désir de gérer à son compte une exploitation où il pouvait exprimer ses différents talents a été le plus fort. « Quand mes parents ont vendu l’entreprise d’Ange-Gardien en 1976, ils possédaient en tout trois fermes, et nous, leurs six enfants, nous les sommes partagées. »
Le Groupe Bérard comprend également la Meunerie Mario Bérard inc., où l’on fabrique notamment une bonne partie de la moulée distribuée aux troupeaux du Groupe Bérard, à partir du maïs et du soya cultivés sur place.
« Depuis mes débuts en élevage de poulets et de dindons, j’ai toujours fait affaire principalement avec des petits abattoirs. C’est plus compliqué et on travaille plus fort, parce que nous devons mener à terme plusieurs lots séparément pour différents acheteurs. On doit donc planifier régulièrement de nouvelles entrées et sorties d’oiseaux. » Mario considère que cette formule permet à sa famille d’avoir une meilleure idée de la direction que prend leur entreprise, et des rouages et règlements relatifs à la production avicole. « Cela exige de nombreuses communications avec les propriétaires des abattoirs ou leurs principaux actionnaires, mais j’aime bien ce contact direct. Et de plus, on doit aider ces petits établissements si on veut qu’ils continuent d’exister. »
Est-ce difficile d’orchestrer le consortium Bérard et son choix commercial ? Une chose est sûre pour Mario Bérard : « Ma passion, c’est de relever des défis ! -»