Louis-Philippe Rouleau

Fils de Louison Rouleau et de Rachel Beaudry, Louis-Philippe représente la cinquième génération à la ferme familiale, et la troisième à produire du poulet de chair.

C’est dans cette entreprise avicole que le jeune homme a appris à aimer le métier. Après ses études, il est devenu employé pour ses parents, en plus de lancer lui-même sa propre exploitation avicole.

« J’ai racheté la ferme de mes parents en 2009, raconte Louis-Philippe. Pour m’aider dans cette transaction, j’ai vendu mon quota. »

Bien vite, l’audacieux producteur s’était retrouvé à la tête de cinq poulaillers, où logeaient plus de 100 000 oiseaux ! « Mes grands-parents paternels Henri et Rose-Hélène Rouleau avaient construit des bâtiments au cours des années 1960 et 1970. C’est grâce à ma grand-mère que l’on élève du poulet aujourd’hui : elle a suggéré d’ajouter l’élevage des volailles à la production laitière. On a aussi fait de la dinde pendant cinq ou six ans, mais on a préféré se concentrer dans les poulets de chair par la suite. J’ai moi-même construit des poulaillers et rénové les autres avec beaucoup de soin : il est difficile de distinguer les plus anciens des nouveaux! »

De 2013 à avril 2023, Louis-Philippe a partagé son temps et son expérience auprès des Éleveurs de volailles du Québec en tant qu’administrateur.

À l’heure actuelle, ce producteur polyvalent dirige plusieurs entreprises : en plus de la Ferme Lophika, il gère une ferme porcine, une compagnie de transport et une autre de location d’outils. En outre, il cultive du maïs-grain, du soya et du blé de printemps. « J’adore faire plusieurs choses par moi-même et jongler avec cette diversité, confie l’éleveur. Et de toute façon, comme agriculteur, on fait déjà un peu de tout ! »

Le producteur de Bécancour dit apprécier la rapidité d’élevage du poulet et il aime relever les défis qui y sont reliés. « Être agriculteur, c’est travailler avec l’animal et réussir à gérer ce stress tous les jours de la semaine. » Et cette prouesse, il l’accomplit généreusement : « Notre métier, c’est de nourrir le monde ! », conclut Louis-Philippe.

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