Des représentants du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, dont le ministre Donald Martel, ainsi que le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie ont tenu une rencontre préparatoire le 20 novembre en vue de l’examen conjoint de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) prévu à l’été 2026.
Benoît Fontaine, président des Éleveurs de volailles du Québec, y a participé aux côtés de plusieurs acteurs du secteur bioalimentaire venus présenter leurs priorités et préoccupations.
À cette occasion, il a mis de l’avant les priorités suivantes afin d’orienter la position du Canada :
- Préserver l’intégrité de la gestion de l’offre. Pilier d’une agriculture stable, ce système assure la sécurité alimentaire, la vitalité des régions et la confiance des consommateurs.
- Maintenir l’accès au marché actuel et les tarifs hors contingent. Le Canada ayant déjà accordé des concessions majeures dans ses accords commerciaux, il est essentiel qu’elles ne soient pas augmentées.
- Renforcer la résilience et la sécurité alimentaires. Des politiques commerciales stables permettent aux producteurs de poursuivre leurs investissements en salubrité, bien-être animal et durabilité, garantissant aux consommateurs des protéines accessibles et de grandes qualités.
- Promouvoir un commerce intègre, sécuritaire et transparent. Une coopération accrue sur ces principes renforce la confiance des consommateurs et favorise la confiance mutuelle entre les partenaires.
M. Fontaine rappelle que « Les secteurs canadiens du poulet et du dindon demeurent des acteurs importants du tissu économique et social. Préserver la stabilité de la gestion de l’offre demeure donc essentiel. » L’organisation a également transmis ces recommandations par écrit aux gouvernements provincial et fédéral afin d’assurer une visibilité optimale aux priorités des éleveurs d’ici.
Crédit photo : Conseil du patronat du Québec