En mars 2020, lorsque le premier ministre François Legault a déclaré l’urgence sanitaire à cause de la pandémie de la COVID-19, personne n’était en mesure de saisir l’ampleur de la situation.
Télétravail, grands événements annulés et restaurants fermés ont bouleversé les modes de consommation. Dans le secteur de la volaille, tous les acteurs de la filière ont dû s’ajuster aux nouvelles mesures sanitaires et, malheureusement, gérer parfois des éclosions en milieu de travail. Après un an de pandémie, ces quelques chiffres résument ses effets sur la production de poulet et de dindon.
Dans l’actualité
- Arrêt du sexage des poussins
- Réduction de la capacité d’abattage
- Éclosions dans les abattoirs et usines de découpes
- Éclosions chez les attrapeurs
- Heureusement, pas d’éclosion affectant directement les producteurs avicoles!
- L’achat local gagne du terrain
Réduction de la production – Québec
Poulet | Dindon |
Baisse de 5 % de la production | Baisse de 8 % de la production |
–52 M$ de revenu à la ferme | -5,4 M$ de revenu à la ferme |
Source : EVQ
Réduction de la consommation globale – Canada
Poulet *
Recul de la consommation par habitant 2020 : 34,8 kg / 2019 : 36,4 kg –4,5 %
* Comparaison 2019 et 2020 pour les 42 semaines allant du 1er mars au 19 décembre.
Source : Nielsen
Poitrine de dindon
- Fermeture des écoles et de la restauration : baisse des ventes de charcuterie de dinde
- Augmentation rapide des inventaires de poitrine
- Programme fédéral de rachat des surplus (environ 1 Mkg)
Évolution des inventaires de poitrine au Canada
Hausse de la consommation à la maison
2020 par rapport à 2019 *
Poulet : +5.5 %
Dindon : +16.6 %
* Comparaison des ventes en supermarché sur 52 semaines.
Source : Nielsen